Le GTS repose sur trois principes simples :
l'utilisation du mode de roulement le moins énergivore 
l'utilisation du relief naturel dans toute la mesure du possible, ou, en d'autres termes,
une utilisation parcimonieuse de l'énergie potentielle 
le transport des charges utiles uniquement.

Un système de transport extrêmement rentable et peu énergivore

La conjugaison de ces trois principes fait du GTS un système de transport extrêmement peu énergivore. En effet, pour tout parcours donné, et quel que soit le type de parcours (descendant, horizontal ou montant), l'énergie nécessaire au GTS ne représente que de 1% à 6% de l'énergie utilisée par un camion pour transporter la même quantité de marchandise. L'étude du parcours le plus adapté, réalisé par une société de topographie, a montré qu'il était aisé de tracer ces trajets, mais aussi que le parcours du GTS est seulement faiblement plus long que le tracé d'une autoroute.


Mais le coût de réalisation d'une ligne de GTS est également très nettement inférieur au coût d'une autoroute. Par la suite, le coût de la tonne transportée par kilomètre est également extrêmement faible. Le GTS est donc un système de transport extrêmement rentable d'un point de vue économique. De par sa très faible consommation, le système présente bien sûr également d'évidents avantages écologiques.

Premier principe : utilisation du relief naturel dans toute la mesure du possible


Un camion voyageant sur nos routes et autoroutes d'un point à un autre montera et descendra un grand nombre de fois, et le dénivelé total de son parcours sera largement supérieur à la différence effective de niveau entre les deux points. Il en résultera une consommation d'énergie très élevée et, par conséquent, un coût de transport tout aussi élevé.

A l'inverse, le parcours du GTS sera défini de manière à ne monter que de la hauteur nécessaire pour couvrir le dénivelé et parcourir la distance entre les deux points.

La charge sera soulevée à intervalles réguliers, sur de petites rampes ascendantes motorisées, et on la laissera ensuite parcourir en "roue libre" les pentes descendantes. En effet, une charge placée sur des roues en acier roulant sur des rails en acier ayant une pente de 4 pour 1000 acquerra une vitesse constante, proche de 40 km/h, sans que l'on ne doive ni la pousser, ni la freiner. En d'autres termes, sur une telle pente, une charge soulevée à une hauteur de 4 m roulera ensuite sur une distance de 1km à la vitesse de 40km/h sans aucun apport additionnel d'énergie.

Deuxième principe : utilisation du mode de roulement le moins énergivore

Le GTS utilise une roue en acier sur un rail en acier ; c'est à l'heure actuelle le mode de roulement utilisant le moins d'énergie.

Troisième principe : transport des charges utiles uniquement

En plus du poids de sa marchandise, un camion doit également déplacer son propre poids ; il en va de même pour la locomotive et ses wagons. Ce poids est loin d'être négligeable ; ainsi, un camion de 30 tonnes transporte en réalité environ 15 tonnes de marchandises, les 15 autres tonnes étant le poids du camion lui-même.

Par comparaison, la masse à déplacer dans le cas du GTS est nettement plus faible, en raison de deux facteurs principaux.

D'une part, les parties motrices ("moteurs") pouvant être installées sur les rails eux- mêmes, dans les sections ascendantes du parcours, elles ne doivent pas être transportées : plus de lourd camion ou de lourde locomotive à déplacer.

D'autre part, contrairement à ce qui se passe dans le cas d'un wagon de train, par exemple, qui est soumis à puissantes forces de traction ou compression lors des accélérations ou des freinages du fait qu’il doit supporter tous les wagons de la rame, les éléments transporteurs du GTS sont indépendants les uns des autres. Ils ne subissent donc pas de telles forces et peuvent dès lors être beaucoup plus légers.




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